
Exposition Noise – Biennale
21 Mai - 19 Oct

La Biennale 2025 s’agglomère autour des questions sonores, musicales, ses traductions graphiques, interférences et distorsions.
La grande exposition collective de la Biennale embrasse ainsi ce thème, en l’observant sous ces aspects les plus artistiques, expérimentaux, mais aussi technologiques. Derrière ce terme Noise, se terre la querelle, la dispute – « chercher noise pour noisette » – mais surtout le bruit. Le bruit de la perturbation féconde contre la linéarité des récits. Parasite ou interférence, il est salutaire face aux réponses trop simples de notre monde. Il est l’inconfort, il est l’inédit bruyant, il est le point de fracture, le point de rupture. Il permet, selon les échelles, de s’écarter d’une linéarité des récits telle que l’histoire de l’art nous aura été enseignée. Certains auront joué avec malice de cela. Ainsi Sir Ernst Gombrich aura écrit son Histoire de l’art, à destination des classes populaires, adolescentes, en s’appuyant sur une iconographie de masse dont les reproductions étaient aisément trouvables.
Noise propose une histoire accidentée et incidentelle. Une histoire des instruments. Si les rapports qu’entretiennent la musique aux arts plastiques ont été grandement documentés sur la question de la transcription, de l’interprétation, peu d’études concernent l’influence du graphisme et de ses véhicules sur la musique même. Chaumont propose de revenir particulièrement sur différents mouvements artistiques historiques et contemporains.
L’exposition montre des travaux notamment de : Atelier Tout va Bien, ABM Studio, Brigade cynophile (Félicité Landrivon), Jules Cheret, Julie Doriath, Le Futur, H5, Helmo, Pia-Melissa Laroche, Roxane Maillet & Auriane Preudhomme, M/M (Paris), Hélène Marian, Studio Dumbar, Rosemarie Tissi, Niklaus Troxler, Sylvia Tournerie, Jean-Michel Basquiat, Karolina Pietrzyk, Tobias Wenig, Jul Quanouai et Simon Saint-Hillier et Pierre Vanni.